– C’est bien à mon insu s’il y a quelque imprudence
à prédire l’issue de notre courte danse.
Annoncez à vos gens même les moins lucides
qu’ils sauront distinguer le Tartarin du Cid.
Je vous prie de baisser ce regard insistant :
vous n’aurez plus d’épée dans quelques brefs instants.
Venez grossir l’ami ma belle collection
de lames recueillies en plein cœur de l’action.
– Mais vous avez raison ! Nous voilà bien d’accord :
mon sabre est un tison dont il faut me défaire.
Vous qui semblez vouloir m’affranchir de mon fer,
daignez le recevoir vous traversant le corps.
A.H.