Crème d’automne

Les cafés de la ville aux vivides terrasses
déclarent leur idylle à la ride qu’on trace.
On y boit l’amertume en souriant d’hier,
un pied sur le bitume et l’autre sur la pierre.

Mon passé difficile et ton présent s’embrassent.
Quand les siècles défilent, l’année de vache grasse
telle la noire brume dans ma sucrière
dépose son écume au bord de nos rivières.

A.H.