Avec des ifs

Trouverai-je le cœur, trouverai-je la foi
de pardonner au froid ce crime qu’il ourdit ?
Je ne sais mais pour l’heure il est de bon aloi
que se croisent tes doigts et ma rime engourdis.

Une fois rencontrés, les voilà qui se placent
l’une de son côté, les autres sur le bout
de mon stylo qui griffe à plume vent debout,
et sous les poisons d’if, les voici qui s’embrassent.

A.H.