Sous le sabot bien froid des lentes chevauchées,
le grain d’or brille moins que la dune de sable.
La fugue un soir de juin convenant à la fable
se couvre sous la soie des astres décrochés
et mène à la contrée que foulera demain.
Mais cette épée au flanc simplement accrochée
réserve sa brillance aux seules rudes mains
qu’elle a su préférer au confort du rocher.
A.H.