Pose-moi ce crayon de chêne bon marché,
ton cahier d’amateur torturé de ratures
pour suivre le sillon de vers plus recherché
de ce navigateur voguant par l’écriture.
Crois-tu savoir rimer ? Apprends d’un inconnu
que tes mots animés de grossières ficelles
cachent sous leurs semblants un empereur bien nu,
ce qu’en vous comparant tout honnête œil décèle.
– Je lis et puis m’affole à la vue de l’écart
entre les deux talents….
– Tu devrais à l’inverse
te saisir en plein vol de cette occasion car
c’est plume contre plume que notre art s’exerce.
A.H.